Article
n°1 novembre 2012 : Regards sur la géographie historique française:
Les villes du passé face à leur environnement
Par Eric Fouache, Professeur à l’Université de Paris-Sorbonne, Vice Chancelier PSUAD, Vice Président de l’IAG, Membre Senior de l’IUF, UMR 8185 ENeC.
Résumé : L’avènement des villes s’est produit au Moyen Orient autour de 3000 av J.-C. L’approche géoarchéologique permet d’étudier les dynamiques environnementales en relation avec l’archéologie et donc de reconstituer les risques urbains anciens. L’enjeu de ces recherches pour une meilleure compréhension des risques actuels, pour l’aménagement, mais aussi pour la mémoire patrimoniale de ces recherches est primordial. Les villes ont de tout temps été sensibles aux cataclysmes et aux risques naturels mais ont aussi fait émerger par leurs aménagements et la coexistence de groupes humains denses des risques spécifiques.
Mots clefs : Ville, Risques, Géoarchéologie, Archéologie, Environnement, Aménagement, Patrimoine.
Abstract : The advent of towns happened in the Middle East towards 3000 BC. The geo-archeological approach allows studying environmental dynamics related to archeology reconstituting ancient urban hazards. The interest of these studies for understanding today’s hazards is obvious. Towns have ever been exposed to cataclysmic events and natural hazards, but have also given rise to special equipment, making possible dense settlement close to natural hazards.
Key words : towns, hazards, geo-archeology, archeology, environment, equipment, legacy.
Si on situe l’aboutissement du processus de néolithisation vers 6000 av JC, tout d’abord au Moyen Orient, la ville apparaît après une longue maturation autour de 3000 avant JC le long de grands fleuves pour la Mésopotamie sur les territoires actuels de l’Irak, de l’Iran et de la Syrie, comme dans la vallées du Nil, du Jourdain, de l’Indus, du Gange et du Fleuve Jaune. La date d’apparition sur les continents africains, méso et sud américain pose encore question mais est plus récente Ce qui la distingue de villages ou de concentrations de petites agglomérations agricoles qui apparaissent au Néolithique c’est la concentration en un même lieu des pouvoirs économiques, politiques, sociaux et religieux, qui se traduisent par une forte concentration relative de populations de non agriculteurs et un cadre monumental souvent entouré d’un mur d’enceinte.
La géoarchéologie est une approche interdisciplinaire que nous définissons comme fondée sur l’utilisation des méthodes et techniques issues des géosciences, de l’archéologie et de la géographie, pour la reconstitution, dans une perspective archéologique multi scalaire et diachronique des paléo-environnements et des dynamiques paysagères, en relation avec l’occupation humaine [Fouache, 2010]. L’approche géoarchéologique permet dans le contexte d’études urbaines d’appréhender l’évolution des dynamiques environnementales au cours du temps et l’évolution parallèle des aléas, des enjeux et donc des risques. Les grands aménagements contemporains comme la réalisation d’un parking souterrains à Lyon (Quai Saint Antoine) ou le creusement de tunnels à Istanbul (quartier de Yenikapi) pour relier en passant sous la corne d’or et le Bosphore le vieux Stamboul à la ville asiatique multiplient dans les centres anciens les fouilles archéologiques de sauvegarde associées à des études environnementales en l’occurrence l’identification du lit de la Saône au premier Âge du Fer [http://lugdunumactu] et la fouille d’un port byzantin des Xe et XIe siècles ap. J.-C. [Degremont, 2009]. Il y a là un enjeu majeur pour réconcilier aménagement, archéologie, histoire, et favoriser la compréhension des dynamiques environnementales par les populations urbaines en intégrant une perspective patrimoniale. Cette préoccupation est mondiale, surtout dans les très grandes métropoles.
Expliquer les risques urbains-du passé peut être aussi une grande source d’enseignement pour prévenir ceux du présent et ancrer les politiques de prévention dans une réelle compréhension de l’interaction entre les dynamiques naturelles et celles engendrées par les sociétés humaines. Il ne faut cependant pas céder à une peur irrationnelle des risques environnementaux. Entre l’Âge du Bronze pour le Moyen Orient, l’Âge du Fer en Europe Occidentale et la fin de l’époque moderne, pour rester dans une approche plus archéologique qu’historique, les exemples de civilisations urbaines qui se sont effondrées uniquement à cause de crises environnementales sont rares.
I- Villes et cataclysmes
Pour les villes du passé le risque majeur est bien sûr, comme aujourd’hui, le cataclysme qu’il s’agisse des effets directs d’une catastrophe naturelle ou des effets induits du fait de la société. Au premier plan de ces cataclysmes il faut placer les éruptions volcaniques, les tremblements de terre et les tsunamis [Fouache, 2006]. Par le passé de nombreuses villes ont été rayées de la carte, Pompéi, Herculanum, Stabie en Campanie lors de l’éruption du Vésuve en 79 ap. J.-C ., Akrotiri à Santorin entre 1635 et 1628 av J.-C., Héliké emporté dans le golfe de Corinthe en 373 av J.-C. Le séisme de Lisbonne en 1755, suivi de son Tsunami et de la destruction de la ville par l’incendie qui suivit est un bon exemple du rôle amplificateur des conséquences de la catastrophe lié aux aménagements humains. La catastrophe de Fukushima s’inscrit dans cette lignée historique.
Mais qu’une ville soit rayée de la carte est plutôt une exception, car hier comme aujourd’hui la norme c’est que la ville renait de ses cendres au même endroit, pour autant que le système politique et social permette de lever les ressources pour le faire et que la ville réponde à une nécessité dans le système socio-économique, politique et religieux. Ce sont ces impératifs socio-économique, politiques et/ou religieux qui font que la ville se maintient au même endroit que ce soit pour des raisons de site ou pour des raisons de représentation. Mais l’exposition aux risques « dits naturels » d’une ville ne se limite pas aux cataclysmes.
II- Les risques naturels non cataclysmiques
La localisation fréquente des villes en bordure des cours d’eau [Bravard et Magny, 2002] ou au bord de la mer les rend vulnérable aux crues brutales, aux inondations et à l’évolution du trait de côte [Morhange et al., 2007]. Le site premier est souvent à l’abri, de ces aléas, sur un promontoire ou une colline, mais il y a dès la fondation de la cité une ville basse, des faubourgs, un port qui eux sont exposés, puis très vite une croissance urbaine qui s’étend dans des zones à risque car le site initial était trop étroit. La ville de Sommière construite dans le Gard, au pied de la colline qui supporte son château, à même le lit d’inondation de la Vidourle en porte témoignage malgré la forte fréquence des crues cévenoles. L’acceptation sociale du risque, l’adoption de comportements collectifs de gestion de la contrainte peut être un facteur d’acceptation. C’est ainsi que les Egyptiens anciens voyaient à juste titre une invasion nourricière dans les inondations du Nil, et que les Vénitiens ont très tôt appris à vivre avec les phénomènes d’Acqua Alta. En effet le milieu choisi peut lui même être la cause de la richesse de la ville. La ville de Mari [Margueron, 2004] sur le moyen Euphrate en Syrie actuelle est intimement liée au fleuve, à son espace agricole irriguée et à la voie d’eau. Ces avantages légitiment tout au long des IIIe et IIe millénaires des aménagements coûteux que la civilisation sumérienne d’Uruk a les moyens humains et financiers de soutenir. Le mur d’enceinte du palais de Mari apparaît ainsi comme étant autant une digue qu’une fortification. Il en va de même à Babylone sur le Tigre, entre la fin du XVIIe et le XIe siècle av J.-C. les rois babyloniens n’ont cessé de devoir exhausser leurs remparts, sur près de 20 m au total, pour compenser l’alluvionnement intense du fleuve. Au final ce ne sont pas les crues du fleuve qui provoqueront la chute de Babylone mais l’invasion des Mèdes.
Ce que les études des géoarchéologues nous apprennent aussi, couplées aux études des paléoclimatologues, c’est qu’à l’échelle de l’Holocène [Mayewski et al., 2004], les 10 000 dernières années, les dynamiques environnementales ont varié, la répartition saisonnière des types de temps, les températures dans une fourchette de plus ou mois 2 degrés de moyenne annuelle, les précipitations dans des fourchettes irrégulières [Birck et al., 2005] aux conséquences d’autant plus importantes que l’on se trouve dans des milieux de marges de l’œkoumène. En conséquence la morphogenèse et les rythmes hydrologiques des cours d’eau et donc les risques hydro-morphologiques ont évolué [Arnaud-Fassetta, 2000, 2008] entre des périodes d’accalmie, comme l’optimum médiéval, et d’autres de plus forte fréquence d’événements exceptionnels, comme le petit âge de glace.
Dans le même temps les modifications apportées par les sociétés dans la mise en valeur des bassins-versants ont inter-agi avec ces dynamiques naturelles, tantôt en amplifiant les crises environnementales, tantôt en trouvant un équilibre [Diamond 2006]. C’est ainsi que la ville d’Ephèse du fait de l’érosion liée à la mise en valeur agricole de son arrière pays a fini du fait de la progradation du delta du Kuçuk Menderes a fini par perdre sa fonction portuaire [Kraft et al. 2007]. Mais la ville ne fait pas que subir son environnement elle l’affecte elle même.
Carte 1 : Les villes du passé face à leur environnement
III- L’impact de la ville sur son environnement
Dès l’origine l’impact d’une ville sur son environnement est important. La forte concentration d’hommes, Xi’an – dans la province chinoise de Shaanxi –aurait compté plus d’un million d’habitants en l’an 1000 av J.-C par exemple, a toujours favorisé les épidémies [Hays, 2005], l’épidémie qualifiée de peste, en fait plus probablement le typhus, qui toucha Athènes 430 à 427 av J.-C est restée célèbre, les pollutions [Botsos et al., 2003], ainsi qu’une consommation accrue de ressources naturelles et énergétiques. La géoarchéologie est confrontée à ces paléo-pollutions dans l’étude des sédiments intra-sites ou dans celle des archives sédimentaires d’anciens bassins portuaires, de sédiments lacustres ou fluviaux situés à l’aval des villes. C’est ainsi que la concentration de plomb, de scories, de métaux lourds sert de traceur et de marqueur au géoarchéologue tandis que l’étude des squelettes des nécropoles permet de s’intéresser à l’état sanitaire des populations et identifier l’impact de maladies chroniques comme attester d’épidémies.
Les sociétés urbaines du passé dans leurs formes les plus abouties ont pris en compte une partie de ces risques en fonction des connaissances de leur époque. L’alimentation en eau potable des villes, il n’est que de penser aux fontaines, aux citernes urbaines, aux réseaux de qanâts [Briant, 2001] qui au premier millénaire avant J.-C. se généralisent sur le plateau iranien et au-delà ou aux aqueducs du monde romain [Bonnin, 1985], l’élimination des eaux usées et des déchets urbains, l’installation de nécropoles à l’extérieur de la ville, des législations pour essayer de limiter les risques d’incendie, des pratiques de construction parasismiques, la construction de digues et de levées, ou le cantonnement d’activités polluantes comme les tanneries dans des quartiers spécifiques en témoignent. Il faut cependant veiller à ne pas appliquer nos normes de responsabilité aux sociétés urbaines du passé.
IV- De la responsabilité nouvelle des sociétés urbaines contemporaines
Dans le domaine épidémiologique comme dans le domaine environnemental, il y a en effet une différence de taille entre les sociétés urbaines du passé et celles d’aujourd’hui. Notre civilisation avec la connaissance de la théorie de la tectonique des plaques, les énormes progrès des géosciences et de la biologie, est la première à avoir une compréhension scientifique de la genèse des éruptions volcaniques, des séismes, des tsunamis, des mouvements de terrain, comme de la genèse des crises environnementales ou sanitaires du passé et à concevoir de la prospective.
Compte tenu de l’état des connaissances scientifiques et technologiques la prévention des risques naturelles et des risques majeurs devrait être une priorité absolue pour les villes du monde entier appuyée sur cinq piliers : l’étude des aléas, la prise en compte des enjeux, la définition des risques, l’adoption de règles d’urbanisme et la formation des populations aux situations de crise adaptés à chaque contexte urbain. A l’échelle de la planète que se soit à cause du manque de spécialistes, de moyens, de l’absence de volonté politique, de la corruption ou d’intérêts financiers mal compris cette situation est encore une rare exception.
V- Les causes de la disparition d’une ville
Si la ville est construite dans une topographie spécifique, avec des contraintes de sites et des risques liés aux aléas, elle est par essence une production sociale, économique, religieuse et politique. Pour preuve toutes les villes, à toutes les périodes, sont fondées soit par un mythe, soit par un décret. Au Moyen Orient les premières villes reconnues et partiellement explorées sont de toute évidence des villes neuves [Margueron, 2004] qui présentent toutes les caractéristiques du volontarisme. Plus tard, les fondations cachent en fait souvent des refondations et le désir du pouvoir d’imposer durablement sa marque dans l’histoire. De ce point de vue la ville de Kar-Tukulti-Ninurta [Eickhoff, 2005] est emblématique. Située en rive droite du Tigre sur le territoire Irakien d’aujourd’hui elle a ainsi été fondée par le roi Tukulti-Ninurt 1er qui a régné de 1244 à 1208 av J.-C. Cette véritable ville nouvelle de l’époque a été dotée d’un plan d’urbanisme formé de quadrilatères, de canaux, de vergers et de remparts en brique cuite. Son fondateur voulait en faire une nouvelle capitale mais il mourut avant qu’elle ne fut achevée et elle périclita très vite.
Ce que l’archéologie nous apprend, c’est que les villes disparaissent avec les civilisations qui les ont porté pour des raisons souvent beaucoup plus sociales, politiques et religieuses qu’environnementales. On évoque souvent l’aridification du climat [Kuzuçuoglou et Marro, 2007 ; Fouache et al., 2009] qui suit l’optimum holocène pour expliquer les grandes crises culturelles observées en Aie Occidentale, telle que la disparition de l’Empire d’Akkad (Weiss et al., 1993) dans le golfe Arabo-Persique ou l’Abandon des villes harrapéennes dans la vallée de l’Indus. Il s’agirait soit de fluctuations d’échelle millénaire ou centenales, soit d’évènements abrupts ou encore d’une évolution progressive du climat vers l’asséchement en relation avec l’affaiblissement de la mousson indienne [Lézine et al. 2007]. L’analyse pollinique et des spéléothèmes démontre dans la région la réalité d’un affaiblissement de la mousson indienne entre 4700 et 4200 BP [Ivory et Lézine] mais le lien effectif avec l’effondrement des civilisations de la fin du Bronze n’est une certitude.
Lorsque l’on discute de la question de l’effondrement des civilisations de l’Âge du Bronze au Proche et au Moyen-Orient on doit donc faire attention de distinguer entre les grands ensembles urbains, centre des pouvoirs économiques, politiques et culturels, très dépendant de flux extérieurs, qui sont effectivement très vite abandonnés à la fin du troisième millénaire et les petits sites urbains et ruraux comme ceux de la région de Sabzevar [Fouache et al., 2010] en Iran par exemple qui connaissent une pérennité de l’occupation. Il faut également prendre en compte la durée de l’aridification, qui n’est pas du tout un phénomène brutal, mais une lente évolution sur 600 ans. Attribuer au seul facteur climatique la cause de ces effondrements des civilisations du Bronze apparaît en état des connaissances archéologiques comme une simplification abusive.
Si on se déplace sur l’Asie centrale dans le contexte de l’Asie centrale protohistorique, les recherches archéo-environnementales récentes [Cattani 2005, Francfort 2005, Francfort 2009, Francfort et Tramblay 2010, Luneau 2010] tendraient à montrer que l’apogée de la civilication de l’Oxus se constitue sur la fin de cette phase d’aridification, attestée par les études environnementales (Cremaschi, 1998), notamment l’avancée des dunes du Kara-Kum et en parallèle celle des populations des steppes vers le sud [Cattani, 2005], tandis que son effondrement se produirait au moment où une nouvelle phase humide se met en place.
Profiter des fouilles archéologiques de sauvegarde dans les villes pour, au sein d’un tissu urbain dense, réaliser des études géoarchéologiques sur les dynamiques environnementales du passé est une chance. Cela permet de mieux comprendre les contraintes de site initial, et de reconstituer l’histoire de l’évolution dynamique des contraintes environnementales, lesquelles ont inter-agi avec les dynamiques engendrées par les aménagement des sociétés.
Ces reconstitutions permettent de mieux comprendre le caractère pérenne ou aléatoire des risques, d’en préciser le temps de retour et de mener une politique de prévention plus efficace. Cette histoire environnementale peut aussi constituer un enjeu patrimonial qui peut être donné à voir à la société, et être utilisé à des fins pédagogique pour expliquer la nature des aléas, l’évolution des enjeux et des risques, en situant la situation actuelle dans une double histoire celle de l’environnement et des sociétés. Il ne faut pas cependant se focaliser uniquement sur le risque environnemental pour nos villes.
Si la prévention des risques majeurs, la diminution des rejets polluants et la gestion des déchets, l’optimisation de la gestion des ressource en eau, la maîtrise de la croissance des mégalopoles sont des enjeux majeurs, le plus grand danger pour la pérennité de nos villes, du fait des masses humaines qui y vivent et y sont de plus en plus concentrées, est en réalité, aujourd’hui comme hier social et politique.
Remerciements :
Je suis tout particulièrement redevable, dans la préparation de cet article, à Annie Caubet, Conservateur général honoraire du musée du Louvre, de ses remarques et propositions sur les villes du Moyen Orient.
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