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N°6-7 mai-novembre 2015 : Les médias : approches géohistoriques et géopolitiques:

Editorial

Philippe Boulanger


Par Philippe Boulanger (Professeur à l’Institut français de géopolitique-Université Paris VIII et directeur de la Revue de géographie historique)



 



Ce double numéro de la Revue de géographie historique aborde un sujet si commun dans notre quotidien qu’il fait finalement l’objet de peu de recherches et de publications en géographie. Global Information, Media Diplomaty et Nation branding, Affaire Wikileaks, Révolution Facebook dans les révoltes arabes, affaire Snowden... les médias sont devenus essentiels pour comprendre la géopolitique du monde contemporain. Ils sont des outils d’intelligence collective et collaborative, mais aussi des instruments d’influence et de rivalités de pouvoir dans les relations internationales. Si l’approche géopolitique peut nous paraître évidente pour comprendre les enjeux et les rapports de force entre les sociétés et les Etats, il en est différemment dans une approche géohistorique.



Le rapport au temps long semble plus difficile à appréhender sur des espaces et à des échelles variables. Pourtant, les médias ont une histoire déjà ancienne qui peut remonter à l’Antiquité avec l’utilisation du papier (Ie s. av. J.C.) en Chine. Leur essor apparaît évidemment à une date plus récente en Europe avec le développement de la presse à partir du XVIIe siècle, de la transmission des informations par les câbles de télégraphie, des premiers moyens de télécommunication et de la radiophonie à partir du XIXe siècle, de la télévision et des médias numériques à partir du XXe siècle. Cette pluralité de médias qui existent aujourd’hui pose cependant une première question. Comment définir le mot média ? Le terme semble tellement chargé de sens que le sociologue Rémy Rieffel, dans Que sont les médias ? (2009), s’interroge sur sa définition : « les médias existent-ils ? ». Issu de l’expression anglo-saxonne « Mass Média », utilisée à partir des années 1950, le mot Media s’impose à partir des années 1970 pour désigner une diversité de comportements d’utilisateurs et un éventail de techniques de communication qui ne cesse de se moderniser. Avant la diffusion des outils numériques, le dictionnaire Le Petit Robert [1990] met en avant l’idée de supports de diffusion de l’information au plus grand nombre, liés notamment à la radiophonie et à la télévision. Média désigne « tout support de diffusion massive de l’information (presse, radio, télévision, cinéma, publicité, etc.) ». Plus récemment, pour Christine Leteinturier et Rémy Le Champion (2009), le terme renvoie à « l’ensemble des dispositifs techniques permettant l’expression de la pensée et assurant la médiation entre un ou plusieurs émetteurs et (ou les) récepteurs(s), individus particulier ou public de masse ». Il est considéré, en ce début xxie siècle, que les médias sont caractérisés comme des supports de communication et des usages liés à ces supports. Le mot a pris une nouvelle dimension avec le développement de la mondialisation des échanges depuis la fin du xxe siècle. Pour le philosophe Francis Balle, dans Médias et sociétés (2011, 13e édition), le mot est popularisé par l’essayiste canadien Marshall Macluhan (1911-1980) à la fin des années 1960 et début années 1970 pour désigner un moyen de communication à travers un « outil, une technique ou un intermédiaire permettant aux hommes de s’exprimer et de communiquer à autrui cette expression ». Il se définit aussi comme un usage par le rôle ou la fonction. A l’heure de la révolution des outils numériques, le mot Media ne cesse de se réinventer et d’apparaître comme le reflet d’une nouvelle ère de l’information et de la communication. Il témoigne de mutations permanentes qui amènent à s’interroger sur son étude en géographie historique et en géopolitique.



 



Existe-t-il une approche géohistorique et géopolitique des médias ?



L’approche géohistorique des médias reste une dimension naissante, à peine abordée dans les nombreux travaux des experts en information-communication. La raison est liée principalement au faible nombre de géographes qui se sont intéressés directement à l’étude des médias. Ceux-ci ont porté leur intérêt sur les réseaux de télécommunication, surtout à partir des années 1950. Leurs travaux sont principalement de nature statistique tel celui de François Cusey sur la cartographie des flux téléphoniques en Lorraine entre 1957 et 1959 (Essai de délimitation régionale : l’exemple lorrain, 1959). D’autres études sont menées jusqu’à aujourd’hui en s’interrogeant sur leur place dans la mondialisation des échanges économiques ou sur l’analyse spatiale des nouveaux liens sociaux que crée le cyberespace. Henry Bakis, depuis les années 1990, a largement contribué à faire connaître cette approche de la géographie des médias et invente la notion de géocybergéographie. Exposée en 1997 au colloque de Palma de Majorque (UGI), cette notion tend à reconsidérer l’espace géographique à partir des nouvelles activités sociales liées à l’interconnexion internet. Gabriel Dupuy, dans Internet, géographie d’un réseau (2002), analyse l’essor d’internet à partir des itinéraires des flux, de la structure des réseaux, des centres et des périphéries, des nouvelles frontières et de l’aménagement du territoire. Plus récemment, ce sont également les réseaux de télécommunications en rapport avec l’aménagement du territoire que le géographe Bruno Moriset aborde en mettant en évidence la fracture numérique et les territoires privés d’accès à internet à haut débit en France (2010). Un courant de pensée en géographie s’est ainsi développé à partir de cette conception des médias fondée sur les réseaux de communication.



En revanche, aussi bien dans une approche géohistorique que géopolitique, l’étude des médias reste à découvrir tant la production scientifique demeure secondaire. Les travaux de Jacques Barrat et de Francis Balle (Institut français de presse à l’Université de Paris2-Assas) ont contribué, par exemple, à valoriser cette dimension spatiale et politique des médias. Comme le souligne Jacques Barrat, « (…) la prise en considération des phénomènes de communication et d’information, et des outils qui sont utilisés à cet effet (médias) est tout à fait primordiale dans la démarche de la géopolitique. De même, la géopolitique s’intéresse d’autant plus aux médias qu’ils sont souvent des éléments fondamentaux dans l’explication des rapports entre l’Homme et son milieu politique » [Barrat, 2009]. Pour celui-ci, les médias sont à la fois acteurs et reflets des mutations géopolitiques. Mais, paradoxalement, peu de géographes se sont investis dans une démarche géopolitique et/ou géohistorique des médias.



La géographie historique et la géopolitique des médias sont pourtant nécessaires à la compréhension des mutations de notre environnement caractérisé par la part croissante des progrès des technologies de l’information et de la communication. Ces mutations géopolitiques sont représentées dans les médias, accélérées ou provoquées par les médias comme le rappelle Jacques Barrat. Le rôle joué par les réseaux sociaux, comme Facebook ou Twitter, durant les soulèvements dans les pays arabes (Egypte, Tunisie, Libye, Bahreïn, Maroc, Syrie) en 2011 en témoigne. Toutefois, leur étude montre qu’il n’a pas existé de véritable Révolution Facebook ou Twitter au même titre que la télégraphie par câbles à la fin du XIXe siècle n’a pas révolutionné la diplomatie ou l’art de la guerre en Occident. La géographie historique offre cette possibilité de prendre un certain recul sur des phénomènes géopolitiques hâtivement annoncés.



 



Pour une approche géohistorique et géopolitique des médias



Comment définir l’approche géohistorique et géopolitique des médias ? La géographie analyse les lieux, les territoires, les relations dynamiques tissées entre les hommes et leur environnement à des échelles variables. La géohistoire et la géopolitique des médias s’inscrivent dans cette approche sous l’angle des rivalités de pouvoirs à l’échelle locale, régionale, continentale et planétaire. Au début du XXIe siècle, elles montrent que les technologies de l’information et de la communication accentuent les dynamiques spatiales planétaires à travers plusieurs phénomènes que sont la mondialisation, l’internationalisation, la globalisation et la transnationalisation. La mondialisation est synonyme de rapprochement des cultures et d’un nouvel état du monde grâce à des nouveaux moyens et usages liés aux médias. La globalisation des médias, dont le mot est d’origine anglo-saxonne, renvoie à la domination des États-Unis dans tous les secteurs des médias, aussi bien économiques (les grands groupes de médias) que politiques et culturels. L’internationalisation se définit par une ouverture aux influences extérieures, au moins depuis le xixe siècle, grâce à la modernisation des moyens de communication et de l’information, par la concurrence des influences et la complémentarité des échanges de toute nature (politique, économique, sociale, culturelle). Enfin, la transnationalisation renvoie au développement de la place des médias dans le monde, où la frontière entre les États tend à s’effacer dans les échanges, notamment ceux des programmes radiophoniques ou télévisés aux échelles régionale comme planétaire.



L’approche géohistorique et géopolitique des médias s’inspire, dans un premier temps, de la définition même de la géopolitique. Yves Lacoste, père fondateur de l’école de géopolitique française dans les années 1970, la considère comme l’étude des discussions et controverses entre citoyens d’une même nation [Lacoste, 1991]. Frédéric Lasserre et Emmanuel Gonon, dans Manuel de géopolitique (2008), la définissent comme l’analyse des enjeux de pouvoirs sur des territoires. Pour Jacques Barrat, cette définition n’est pas simple. La géopolitique a « pour but d’étudier les projets politiques, des grands acteurs de notre planète par rapport à leurs relations entre la géographie, les grands acteurs et les institutions politiques » [Barrat, 2009]. Stéphane Rosière met en évidence les stratégies de l’espace, les rapports de pouvoir (plan interne) et de puissance (plan externe), les éléments matériels et immatériels comme l’importance de la représentation [Rosière, 2008]. Ces définitions se rejoignent surtout sur l’idée de rivalités de pouvoirs, de luttes d’influence entre différents acteurs sur un territoire donné et à des échelles géographiques variables. La géopolitique des médias consisterait ainsi en l’étude des rivalités entre les acteurs médiatiques, de la représentation de ces luttes d’influence par les médias. Pour Jacques Barrat, elle permet de comprendre les grands déséquilibres du monde actuel puisqu’ils en sont les acteurs et les reflets. Surtout, les sources d’information, les outils d’information, la captation des audiences sont à la fois des enjeux de domination de l’opinion comme des moyens privilégiés de comprendre les stratégies de contrôle, les tensions et les rivalités entre les acteurs [Boulanger, 2014].



Cette approche des médias s’inscrit aussi dans une dimension propre à la géographie historique. Elle inclue des temporalités et des rythmes variables, des continuités ou des ruptures historiques : le temps long et le temps court, le temps passé et le temps présent. La géohistoire et la géopolitique des médias s’inscrivent dans une temporalité variable s’échelonnant de plusieurs siècles à quelques jours. L’analyse d’Alvin et Heidi Toffler, dans Guerre et contre guerres, en 1994, s’inscrit dans ce temps long pour désigner l’émergence d’une ère de l’information. Après les progrès de l’agriculture et ceux de la Révolution industrielle, une troisième ère s’imposerait grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Les rivalités mondiales se caractériseraient par la maîtrise de l’information et par les affrontements dans le champ de l’influence au xxie siècle. Les expériences issues de la guerre du Vietnam américaine (1965-1973), avec l’immédiateté de l’information de guerre auprès de l’opinion publique américaine, auraient marqué une vraie rupture et participé à l’émergence de ce nouvel âge sociétal. L’information devient dès lors un enjeu d’ordre stratégique, bouleversant ainsi les rapports entre les États comme ceux entre les individus, aussi bien dans le champ militaire à travers la Révolution dans les affaires militaires à partir des années 1990, qui prend en compte les NTIC dans la stratégie opérationnelle, que dans les champs politique, économique et socio-culturel.



En somme, l’approche géohistorique et géopolitique des médias se définit par des critères d’analyse spécifiques et propres au domaine des médias, des concepts fondamentaux propres à la géopolitique, une combinaison d’échelles spatiales (du local à la planète) et des temporalités différentes selon l’objet étudié. Sa finalité consiste à comprendre les rivalités de pouvoirs exercés par les médias, soit qu’ils sont le reflet des mutations géopolitiques, soit qu’ils en sont les acteurs [Boulanger, 2014].



 



Les médias, reflets et acteurs des mutations géopolitiques et géohistoriques



Les différents articles réunis dans ce numéro de la Revue de géographie historique s’articulent autour de trois grands thèmes. Le premier met en évidence la géographie historique des principaux centres de développement et de rayonnement des médias sur le temps long (Philippe Boulanger). Depuis la fin du Moyen-Age, qui voit la naissance de l’imprimerie en Europe, trois grands centres de gravité se distinguent en fonction de conditions générales (politiques, économiques, technologiques, socio-culturelles) favorables : le continent européen du XVe au début du XXe siècle, les Etats-Unis au XXe siècle jusqu’à aujourd’hui, l’Asie orientale depuis la fin du XXe siècle. L’approche géohistorique des médias montre ainsi ces dynamiques spatiales successives traduisant aussi des rivalités d’influence et des rapports de forces entre les grands groupes des médias et entre les Etats. Au début du XXIe siècle, l’émergence d’un nouveau centre de gravité des médias en Asie, depuis les années 1990, vient bouleverser une géohistoire surtout occidentale des médias. La Chine et l’Inde participent à créer une nouvelle dynamique planétaire qui concurrence de plus en plus le centre de gravité des médias américains. L’article de Chloé Larcher (IFP) s’inscrit dans cette mutation des dynamiques géopolitiques dans la zone Asie. Intitulé « Une représentation médiatique des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), entre engouement et craintes face aux puissances émergentes (2000-2010) », il montre que les journalistes des magazines Géo et National Geographic valorisent la montée en puissance économique et politique de ces pays ainsi que leurs différents atouts (qualité des paysages, traditions culturelles, représentation du rêve, exotisme). Leur regard journalistique, qui se veut une vulgarisation des mutations géopolitiques pour le plus grand public, traduit aussi le déplacement du centre de gravité de l’économie mondiale des pays développés vers des pays principalement asiatiques. Il apparaît aussi critique en soulignant les dérives des modèles de développement (pollution de l’environnement, conflits des minorités par exemple).



Un deuxième ensemble d’articles montre que les médias sont des acteurs géopolitiques à part entière. Ceux-ci participent à accélérer ou à réduire des mutations politiques, économiques, socio-culturelles plus larges. Shuang He (Institut français de géopolitique-Université Paris VIII), dans « Le soft power et les médias peuvent-ils servir l’ambition chinoise de séduire les pays africains ? », aborde précisément cette relation. La doctrine d’influence de l’Etat chinois valorise l’emploi des médias en Afrique depuis la fin des années 2000. L’auteur montre toutefois que leur efficacité reste relative pour des raisons diverses liées autant à la réception par les populations locales que par les moyens encore limités mis en œuvre. Les médias peuvent ainsi être des acteurs d’influence au service de la diplomatie des Etats. Ils peuvent être aussi à l’origine de scandales politiques impliquant les grandes puissances. Laure Marsac (IFP, GroupExpression), dans « L’affaire du Cablegate », nous rappelle l’une des affaires qui a bouleversé l’opinion publique mondiale au début des années 2010 lorsque cinq journaux occidentaux révèlent une partie des dépêches diplomatiques américaines, normalement confidentielles, que Julian Assange leur a procurées. Cette affaire, souligne l’auteur, est une innovation radicale et témoigne de la place des médias comme acteurs géopolitiques. La diplomatie internationale, et d’abord américaine, doit désormais s’adapter aux nouveaux modes de communication et à leur utilisation par des acteurs civiles dans les relations internationales.



Un troisième ensemble d’articles porte sur la représentation géopolitique d’un phénomène donnée par les journalistes qui construisent un message destiné aux opinions publiques comme aux décideurs. Adeline Tissot (IFP, Imediapp), dans « L'accord nucléaire entre le Brésil, l’Iran et la Turquie vu par New York Times et Le Monde (11/2009-06/2010) », analyse le traitement médiatique de deux grands quotidiens occidentaux sur un fait géopolitique majeur du printemps 2010. Entre autres conclusions, elle démontre que ces deux quotidiens adoptent une ligne éditoriale alignée sur le point de vue des membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU et celui des grandes puissances. Olivia Charpentier (Analyste géopolitique au Ministère de la défense) donne à comprendre la perception que les journalistes nous présentent de l’une des zones grises les plus significatives dans l’aire post-soviétique. Dans « La Transnistrie, couverture médiatique d’une zone grise par la presse quotidienne française (1989-2011) », elle souligne la spécificité de cette zone grise, notamment le recul de l’Etat, depuis la chute de l’URSS en 1991, dans cette région orientale de Moldavie, à la fois frontalière de l’Ukraine et aux portes de l’Union européenne, tel que les journalistes le développent. Elle constate que le traitement médiatique demeure marginal alors que la qualité des analyses permet d’aborder les véritables enjeux géopolitiques régionaux. L’article de Denise Apestegui (IFP), intitulé « La guerre des Malouines : la médiatisation du 30e anniversaire en 2012 »,  montre toute l’importance de la représentation géopolitique d’un événement commémoratif à travers La Nacion et The Times. Il révèle encore la mémoire vive des faits militaires dans le traitement médiatique de ces deux quotidiens nationaux entre le 1e janvier et le 30 juin 2012. A partir de trois thèmes essentiels (le litige territorial, l’exploitation pétrolière et la portée symbolique de la guerre), cette dimension commémorative fortement opposée entre les médias s’inscrit dans un contexte géopolitique tendu en 2012. Enfin, Ivan Sand (IFG), dans « Le traitement médiatique de la péninsule du Sinaï : étude comparée de trois titres de presse écrite au cours de l’année 2013 », aborde également la manière dont une autre région, au Moyen-Orient, évolue vers la situation de zone grise à travers les articles des journalistes français, égyptiens et israéliens. Sous contrôle d’Israël entre 1967 et 1982, la péninsule est considérée par l’Etat hébreu et par l’Egypte, comme une zone tampon entre les deux pays, peuplés traditionnellement de Bédouins mais fragilisée par un ensemble de facteurs géopolitiques. L’auteur nous amène ainsi à comparer les différentes représentations des acteurs pour le contrôle et la stabilité de la région : les populations locales, les entités voisines (Israël, Territoires Palestiniens) et les grandes puissances internationales. Il en conclut que le Sinaï constitue une région essentielle dans les relations internationale en raison de sa forte dimension symbolique (militaire, commercial et religieuse).



 



Références bibliographiques




  1. Balle F., 2011, Médias et sociétés, Paris, Mont Chrestien Lextenso éditions, 876 p.


  2. Bakis H., 2007, « Le « géocyberespace » revisité : usages et perspectives », Netcom, n°3-4, p. 285-296.


  3. Barrat J., 2009, « La géopolitique des médias » dans Médias, information et communication, sous la direction de Christine Leteinturier et Rémy Le Champion, Paris, Ellipses, 463 p.,


  4. Boulanger P., 2014, Géopolitique des médias, Acteurs, rivalités et conflits, Paris, Armand Colin, coll. U, 310 p.


  5. Lacoste Y., 1991, « L’Occident et la guerre des Arabes », Hérodote, n°60-61.


  6. Lasserre F. et Gonon E., 2008, Manuel de géopolitique, enjeux de pouvoir sur des territoires, Paris, Armand Colin, 346 p.


  7. Leinturier C. et Le Champion R. (dir.), 2009, Médias, information et communication, Paris, Ellipses, 463 p.


  8. Moriset B., 2010, « Réseaux de télécommunication et aménagement du territoire, vers une fracture numérique territoriale 2.0 », Cybergéo, n°489.


  9. Rieffel R., 2009, Que sont les médias ?, Paris, Folio-actuel, 539 p.


  10. Rosière S., 2008, Dictionnaire de l’espace politique, Armand Colin, 318 p.


  11. La revue européenne des médias, Irec-Université Panthéon-Assas, trimestrielle.



 



 


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